Juin 1994 : à une semaine de mes 25 ans, dans mon bureau, deux mois après l'ouverture de l'École Senshido.
Ma biographie suivante a été mise à jour pour mon site personnel, RichardDimitri.com, et le redémarrage/l'évolution de Senshido à l'hiver 2014, qui est apparu lors du lancement de mon site le 1er janvier 2015, dans une tentative de relancer Senshido après une pause d'environ 5 ans.
Ici, nous pouvons voir mes efforts pour éliminer les étiquettes et les factions dans l'espoir de faire comprendre aux gens, dans mon introduction de "Sans styles" (ci-dessous), que Senshido n'a jamais été un système ou un style, et que le nom Senshido n'était qu'un nom.
L'école Senshido était un laboratoire scientifique pour des méthodes de combat fonctionnelles et de protection personnelle, une méthodologie évolutive basée sur l'expérience, l'observation, la recherche et l'évaluation par les pairs.
1984 : À 15 ans et fortement influencé par Bruce Lee, moi dans le salon de mes parents pendant mes années de Kung Fu. J'avais entraîné et étudié plus de 15 arts martiaux et disciplines de combat entre 6 et 24 ans. Plus après.
Il est également important de noter mon âge et mes expériences à l'époque. Lorsque j'ai ouvert Senshido, j'avais seulement 24 ans. Je l'ai vendu et j'ai fermé ses portes à l'âge de 36 ans. Entre 2005 et 2019, j'étais constamment en tournée et j'ai enseigné Senshido dans plus de 22 pays.
Mes clients ont radicalement changé, passant de personnes souhaitant apprendre à se battre à des personnes voulant éviter, prévenir et se défendre contre les abus et la violence.
Bien que je sois un professionnel dans les domaines du combat et de la défense (qui sont distincts), je sentais que l'enseignement des aspects combatifs en dehors des fonctions de mon école entièrement équipée, et le luxe d'avoir des mois et des années pour transmettre des compétences et des attributs combatifs à mes élèves, n'était pas faisable, ni ce dont la plupart de mes clients en atelier avaient besoin.
Ainsi, j'ai continué à évoluer dans mon travail et mes méthodes. Grâce à une étude continue et méthodique, à l'observation et à la recherche évaluée par les pairs dans les domaines de la psychologie comportementale liée à la violence, de la criminologie, du profilage, du traumatisme en lien avec la violence, de la psychothérapie et d'autres disciplines, pour soutenir mes études et observations. En écoutant les innombrables histoires horrifiques d'abus et de violence que des clients de tous âges avaient vécues, y compris des abus de toutes sortes, de la négligence et de la domination à l'abus émotionnel, psychologique, sexuel, financier, spirituel et physique, Senshido évoluait énormément, mais cela ne plaisait pas à plus de la moitié de mon équipe internationale qui ne pouvait pas surmonter l'idée de frapper, de piétiner et de déchirer des visages, qui faisaient encore partie de Senshido, mais n'étaient plus son objectif principal.
Ces clients n'étaient pas mes étudiants habituels de Senshido, qui étaient principalement composés d'arts martiaux, de combattants, d'hommes agressifs entre 16 et 35 ans, de videurs, de policiers ou de soldats, certains d'entre eux s'exposant littéralement à des dangers pour le travail. Ce étaient maintenant des gens ordinaires, des personnes âgées, en mauvaise forme, des adolescents, des enfants, des femmes et généralement des victimes d'abus de la part de leurs familles, de relations interpersonnelles, d'amis, de collègues, de connaissances, etc.
Le changement est impératif. Ceux qui s'opposent au changement rejettent l'évolution. J'avais historiquement gravé le nom Senshido aux côtés du Shredder, car nous avons littéralement révolutionné l'industrie avec cela. Senshido s'est taillé une niche dans l'histoire des arts martiaux qui y restera pour toujours. Cependant, je voulais maintenant opérer un changement vers la prévention de la violence, et les personnes qui recherchent vraiment des solutions en matière de prévention de la violence ne se tournent pas vers les arts martiaux et les méthodes de combat. Elles s'intéressent à des personnes comme Gavin De Becker, le professeur Jeremy Wilson, le professeur Deidre R. Anglin et d'autres, et non à des figures comme Lee Morrison, Geoff Thompson ou Tony Blauer.
Le nom Senshido devait être abandonné, sinon je resterais à jamais coincé et, par extension, associé au 'Shredder', qui, hélas, est ce pour quoi Senshido est désormais principalement connu. Rarement quelqu'un pouvait voir au-delà ou même comprendre cela comme un concept et non simplement comme une méthode physique de déchirer un autre être humain. Je ne pouvais pas me voir debout dans une salle pleine de jeunes hommes en colère, la tête rasée, portant des pantalons camouflés et des t-shirts noirs moulants avec des crânes, des casques spartiates, des couteaux et des logos de poings américains, leur enseignant comment détruire quelqu'un avec leurs mains à 50, 60 ou 70 ans. C'était bien dans ma vingtaine et ma trentaine, même dans le début de ma quarantaine, mais bon sang… bon sang.
1995 : Année 1 de l'école Senshido. Rich y a pratiquement vécu pendant les premières années, travaillant et enseignant 7 jours sur 7.
2007 Finland: Fight Sport magazine Interview after teaching workshops for the Finland Presidential Security Team, Counter Terrorist Unit and SWAT teams.
Mes nouveaux clients n'étaient pas des collectionneurs de certificats et de mouvements cherchant à maîtriser le Shredder ou à perfectionner leurs coups de poing et leurs genoux dans les parties, non, ces personnes avaient subi des traumatismes. Ces personnes ne voulaient pas que l'abus continue. Elles voulaient prévenir l'abus. La plupart de ces personnes ne possédaient pas les attributs physiques nécessaires pour même passer un des échauffements à Senshido.
Non, ces personnes avaient principalement besoin de comprendre la violence à sa racine, elles avaient besoin de reconnaissance, d'évitement, de prévention, de sensibilisation, ainsi que de compétences comportementales, psychologiques et de désescalade avant tout.
En fait, tout le monde en a besoin. Ce sont les pierres angulaires, les fondations mêmes de la prévention de la violence, de l'autodéfense ET du combat à un niveau stratégique, tactique, moral, éthique et légal.
On dit que 5 minutes avec un génie valent mieux que 20 ans avec une personne vraiment intelligente. Richard Dimitri est un pionnier de l'autodéfense, un philosophe et un expert révolutionnaire dans la même catégorie que Bruce Lee et le grand maître Helio Gracie.
En une heure, vous recevrez 30 ans de sagesse essentielle non seulement sur la manière de vous défendre efficacement dans le pire moment de votre vie, mais aussi sur la façon de devenir un meilleur être humain.
Une conversation d'une heure avec Richard pourrait bien être le meilleur investissement que vous ferez jamais dans votre vie.
A.J. Madden
Instructeur d'autodéfense et professionnel de la sécurité
Bellefonte, Pennsylvania
Richard Dimitri a commencé son parcours dans les arts martiaux à l'âge de 6 ans. À 21 ans, il avait obtenu des certifications d'instructeur et des ceintures noires dans plusieurs formes d'arts martiaux et de disciplines de combat, ce qui l'a conduit à diverses carrières s'étalant sur plus de 20 ans dans les domaines de la sécurité privée et corporative, de la protection des exécutifs, de la surveillance, de la contre-surveillance et de videur (un petit fait peu connu, ses jours de videur n'étaient jamais dans les mêmes clubs, car il remplaçait temporairement un portier malade, blessé ou décédé dans divers bars et pubs au Canada, aux États-Unis et au Mexique entre 1992 et 2007).
Richard a poursuivi son parcours dans les profondeurs de la contre-violence, recherchant et formulant une méthodologie fonctionnelle de protection personnelle fondée sur le comportement humain en relation avec la violence. Le 11 avril 1994, il a ouvert son premier et unique gymnase, l'infâme École Senshido, une méthode de combat et de défense urbaine tactique au cœur du centre-ville de Montréal, Canada.
En moins de 5 ans d'opération, sa notoriété et sa réputation ont grandi au point d'être connu et référencé comme le ‘Howard Stern’ des arts martiaux et de l'autodéfense en raison de son attitude sans retenue et de sa brutalité honnête.
Il a rapidement acquis la réputation d'être l'un des meilleurs et des plus recherchés experts en prévention, gestion, tactiques de défense et combat au monde jusqu'à ce jour.
2007: Rich and Senshido Team member Adam Cooper with the Finland Presidential Security team.
Une courte liste de certains de ses clients prestigieux comprend :
- Les Forces Spéciales Britanniques
- L'Équipe de Sécurité Présidentielle de Finlande, les unités SWAT et anti-terroristes
- CTR Investigations & Sécurité à Haut Risque, Royaume-Uni
- Le chapitre de Mexico de Guardian Angels
- Le Régiment Royal de Montréal
- Technologie Policière John Abbott
- 3 mouvements internationaux pour les femmes : Girls Gone Gorgeous (Los Angeles, Californie), l'Association pour l'Avancement et le Développement Total des Femmes (AWTAD, Le Caire, Égypte) et l'Association pour le Développement et l'Amélioration des Femmes (ADEW, Le Caire, Égypte)
- Premières Nations
(Pendant ses années à Senshido) Richard a publié plus de 30 vidéos d'instruction et plusieurs livres en auto-édition (qui ne sont désormais disponibles qu'ici).
Son livre In Total Defence of the Self a été qualifié de “l'un des meilleurs livres jamais écrits sur l'autodéfense” par M. Lito Angeles, rédacteur contribuant au Black Belt Magazine.
Richard a également contribué en tant que co-auteur dans le Fighter’s Fact Book 2 de Loren Christensen, publié par Paladin Press, et a été présenté dans plusieurs des plus grands magazines d'arts martiaux au monde, y compris Black Belt, Martial Arts Illustrated, Fight Sport, Combat, Budo Québec, Blitz, ainsi que dans Egypt Today et Alter Ego.
Il a été interviewé sur plusieurs grandes stations de radio en Amérique du Nord ainsi que dans l'émission Nile FM Day Show en Égypte et est apparu dans des journaux du monde entier pour sa philosophie unique en matière de protection personnelle.
April 2006 issue of Balck Belt Magazine.
Considéré comme l'un des 20 combattants les plus durs de la planète dans le numéro d'avril 2006 du magazine Black Belt, et inscrit au Registre National des annuaires d'affaires "Who's Who" pour ses pratiques commerciales exceptionnelles, Richard a également été membre de l'ancienne American Society of Law Enforcement Trainers et continue d'entraîner des agents des forces de l'ordre et du personnel militaire à un niveau international.
À l'été 2018, parmi près de 100 experts en autodéfense dans le monde entier (pensons à tous les grands noms de l'industrie), Richard et sa femme, Pamela, étaient les seuls professionnels de l'autodéfense à accepter une demande de Benjamin David Myers, un ancien officier naval Corpsman retraité en Équateur, de le rejoindre dans son travail avec des victimes de la traite des êtres humains. Cela comprenait l'aide pour fournir une éducation à la prévention de la violence sensible aux traumatismes aux victimes secourues. La seule raison, selon Ben et ses correspondances par e-mail, pour laquelle seuls Rich et Pam ont accepté de se rendre en Équateur et d'aider là où tout le monde avait refusé, était que c'était sans rémunération, à l'exception des vols, de la nourriture, du logement et de l'entretien.
Après que Ben ait expliqué qu'il s'agissait d'une organisation à but non lucratif et que le salaire moyen était de 200 dollars par mois, Rich et Pam n'ont pas pu refuser, même si cela signifiait prendre un coup financier. Nous avons tous été surpris d'apprendre que certains ont cité Ben jusqu'à 10 000 dollars américains pour ce faire.
